samedi 23 avril 2016

Comment Recep Tayyip Erdogan considère les madhabs comme de la fitna

Je sais d’avance que cet article va sans doute provoquer de vives émotions au sein des lecteurs de ce blog et chez d’autres qui seront attirés par des recherches sur Erdogan. Je tiens donc à leur signaler que ce que je cite ici n’est ni une invention ni des suppositions mais des propos et des évènements bien réels. Mon but ici n’est pas de dire « arrêtez de voter pour Erdogan » ou encore « détestez le ». Non. Mon but est de vous montrer une certaine vérité afin que vous sachiez pour qui vous votez ou qui vous adulez.

Les faits relatés ici sont très graves selon le point de vue d’un musulman de la Ahl As Sounna Wal Jamaa. Celui qui ne sait déjà pas cette notion devrait se poser des questions sur son rapport à l’Islam qu’il se dit vivre avant d’aller plus loin. Car n’importe qui connaissant cette notion sait que quelqu’un qui refuse l’appartenance à une des 4 grandes écoles (Madhab) est voué à finir en enfer parmi les mécréants puisqu'il ne sera pas guidé dans le bon chemin. Il sait aussi que les efforts pour la mise en place des ces écoles (ijtihad) sont définitivement terminées et que vouloir recommencer le ijtihad mènera indubitablement au koufr.

Refuser les madhabs, les présenter comme source de fitna et montrer son admiration pour un professeur de théologie décédé qui disait qu’on peu refaire du ijtihad, le président turc Erdogan les a fait en public sans sourciller. Il faut alors sortir de ses propres convictions et avoir un peu d’esprit critique vis à vis de celui que certains considèrent comme le héro de la Turquie. Héro oui mais à quel prix ? Si c’est pour apporter la perversion dans l’islam : NON MERCI. Car les preuves de la perversion d’Erdogan ainsi que de son parti de l’AKP ne se limitent pas qu’à la madhab.

mardi 12 avril 2016

Les paroles de koufr et de perversion de Saïd Nursî

Saïd Nursî (dont son nom de famille est en réalité Okur) est considéré aujourd’hui en Turquie comme un grand penseur kurde musulman de son époque et qui a donné lieu au mouvement sectaire des Nurcu (Nourdjou) dont le prédicateur exilé aujourd’hui aux Etats-Unis Fethullah Gülen s’en est inspiré pour fonder sa propre secte du « Hizmet ». Il est à l’origine d’une quinzaine de livres rassemblant ses idées sur l’Islam, appelées Risale-i Nur.

Sa vie parsemée d’évènements chaotiques qui ne tiennent pas avec ce qu’il semble défendre ressemble étrangement aux réformateurs « musulmans » qui sont apparu dans la même période comme Jamal Al-Dîn Al-Afghani et Mohamed Abduh. Un coup il dit défendre l’islam, un autre coup il se lance dans le nationalisme, un coup il veut réformer, puis à un autre il se dit gardien des valeurs… Rien de ce qu’il a entrepris ne donne une image de lui d’un homme stable mentalement et idéologiquement.

Le caractère sectaire de Saïd Nursî est assez facilement vérifiable sur plusieurs points. Alors que certains de ses dires relèvent du koufr et donc de la mécréance, d’autres montrent ses idées perverses et ses prises de positions politiques contraires aux valeurs ottomanes.

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