mardi 2 février 2016

Les 10 maux à boire de l'alcool selon Hz. Abou al-Layth As Samarqandî

Hz. Abou al-Layth As Samarqandî qui était un grand savant musulman hanafite du 10ème siècle ayant voué sa vie à l’étude de l’Islam par le tafsir du Saint Coran et l’analyse des hadiths, a déclaré les choses suivantes sur l’alcool :

Il faut avant toute chose prendre en considération que ces paroles ont été prononcées au 10ème siècle, quand alors l’alcool (qui est une drogue dure) n’était pas aussi démocratisé qu’aujourd’hui malheureusement. Même en Turquie, pays pourtant majoritairement musulman, il est normal de boire et de se promener ivre dans les ruelles de Taksim tout comme à Paris dans les quartiers festifs.

Evite de boire de l’alcool. Par ce qu’il y a dix maux à boire de l’alcool :

1- L’alcool rend celui qui le boit saoul et comme fou. Il sera la risée des enfants, et les plus grands le critiqueront et le blâmeront.
La conséquence première de l’alcool est bien entendu le rapide effet d’enivrement et de perte de contrôle de soit même. De cette manière, comme il n’était pas habituel de croiser des personnes éméchées par l’alcool au 10ème siècle comparé à aujourd’hui, le moindre homme soul devenait la risée des enfants qui les prenaient en dérision et riaient de leurs maladresses, ce qui est bien entendu honteux pour un adulte. Mais on remarque que ce n’est pas si différent d’aujourd’hui. Il suffit de surfer sur le web et de voir comment les hommes ivres hors de contrôles sont moqués dans des vidéos et comment les plus jeunes rient de leurs malheurs. La différence majeure est que surtout la société ne blâme et ne critique pas les alcooliques qui se complaisent à apparaître éméchés en place publique aux yeux de tous.

2- L’alcool épuise les biens, et fait perdre la tête.
Une des conséquences les plus terribles de l’alcoolisme est bien entendu la faillite d’un ménage. Cette perte de contrôle dont il a été fait mention précédemment a pour cause directe la dispersion des biens qui sont dépensés pour l’alcool ou alors pour des futilités pendant que le reste de la famille sombre de plus en plus dans la difficulté pour se nourrir, s’habiller, se chauffer et se loger. Nous voyons des exemples tous les jours avec des familles et des vies détruites à cause de l’alcoolisme de pères qui gaspillent toutes leurs économies dans l’alcool et les jeux.

3- Il est la cause d’hostilité entre les frères et entre les amis.
Souvent aussi, l’alcoolisme cause la fracture entre des frères, sœurs, membres d’une même famille ou entre amis. Le manque de lucidité, la perte de contrôle et l’ivresse font souvent sortir de vieux souvenirs et des mots qu’on ne prononcerait pas en temps normal avec pour cause directe de se fâcher avec ses proches. Or il n’est pas autorisé d’être fâché plus de trois jours pour des musulmans selon ce hadith : « Il n'est pas permis à un musulman d'ignorer un croyant plus de trois jours. Et si les trois jours sont passés, qu'il se porte à sa rencontre et le salue. Si l'autre lui rend son salut, ils auront tous deux part à la récompense mais s'il refuse il incombera à lui seul la responsabilité de la faute, et celui qui aura salué sortira de son isolement. »

4- Il fait oublier l’énonciation du nom d’Allah’ou Taala et l’accomplissement de la prière.
En temps normal, le nafs est celui qui, avec le diable, combat tous les jours le fidèle pour ne pas qu’il fasse sa prière, qu’il énumère le nom d’Allahou Taala, qu’il fasse du dhikr… Mais quand la personne est ivre, l’ivresse elle même empêche l’accomplissement de la salat. Même sans être ivre, l’amour de l’alcool éloigne automatiquement le fidèle à l’accomplissement de ses taches quotidiennes et fait lui fait oublier d’énoncer le nom de son créateur pour se rappeler qu’il est musulman. Ici donc Abou al-Layth As Samarqandî souligne un point très important qui est en relation directe avec l’étonnante propagation de l’alcool qui s’est effectué en Turquie après l’accaparation du pouvoir par le dictateur crypto-juif Atatürk. Atatürk était déjà connu pour son amour pour le raki au point même d’en mourir dans d’atroces souffrances. Il fait nul doute qu’Atatürk a tout fait pour que la consommation d’alcool se répande chez les turcs car il savait que l’alcool allait participer à son projet de « désislamisation » des turcs.

5- Il est la cause du zina. Par ce qu’en étant ivre il est possible de dire des paroles de divorce à sa femme, et de faire du zina avec alors qu’on est plus marié religieusement.
En disant que l’alcool est la cause du zina, Hz. Abou al-Layth As Samarqandî pointe du doigt ici les discours et les paroles incontrôlées qui font dire que l’alcool, et notamment la possible demande de divorce par l’un des membres du couple lors de disputes par exemple. Car qui demande trois fois de suite sa femme en divorce, même sans le penser réellement se verra annulé son mariage religieux. A partir de là le couple entre en situation de zina et les conséquences du zina ne sont pas des moindres. Ce qui a évolué aujourd’hui par rapport à son époque, c’est que les relations hors mariages ont considérablement augmenté au point qu’elles sont devenus incontournables et normalisées dans les société occidentalisées même dans les pays à majorité musulmans. Il est indéniable aujourd’hui donc que l’alcool est un facteur favorisant le zina au point même que beaucoup de gens se retrouvent à avoir des enfants non voulus issus de relations arrosées d’alcools suivis d’enfants sans pères, ou sans mères quand ils ne sont pas tués dans le ventre de leurs mères.

6- L’alcool est la clé de toutes les mauvaises choses. Car il devient aisé de commettre tous les péchés lorsqu’on est ivre.
Comment le nier ? L’alcool mène à la faillite des ménages, aux enfants et femmes battus, aux disputes, à l’hostilité entres membres d’une famille ou entre proches, à la violence, aux viols, au zina, aux accidents divers comme ceux de la route ou du travail, à la transgression des lois, aux meurtres, au shirk, au koufr et à l’éloignement des actes de piété quotidiens. La liste est longue en n’en finie pas, il n’y pas un péché ou un mauvais comportement qui n’est pas favorisé par la consommation d’alcool.

7- Lorsque l’on entre dans des lieux où il est pratiqué des péchés, les mauvaises odeurs du haram font subir des tourments aux anges scribes.
Chaque humain dans ce monde a, de sa naissance à sa mort, des anges scribes qui le suivent et qui enregistrent ses faits. Ceux à sa droite enregistrent les bons actes, ceux à sa gauche les mauvais pour au final faire un bilan quand le sujet se présentera à Allah’ou Taala et Lui dire tout ce qu’il a fait de son vivant. Selon Hz. Abou al-Layth As Samarqandî, lieux emplis d’alcool ou il est fait toutes sortes de péchés dégagent des odeurs qui dérangent ces anges au point que ce soit perçu pour eux comme des tourments !

8- Il mérite qu’il soit puni par 80 coups de bâtons. Si cette punition ne se fait pas dans le monde des vivants, elle sera effectuée dans l’autre monde avec des bâtons de feu devant toute l’humanité.
Il existait toutes sortes de punitions pour de mauvais comportements à l’époque afin de montrer l’exemple et de faire respecter l’ordre dans les villes et villages. Hz. Abou al-Layth As Samarqandî indique ici que cette punition sera inévitable pour l’alcoolique dans l’autre monde, et avec des conséquences beaucoup plus grandes.

9- Celui qui boit de l’alcool verra les portes des cieux se fermer à lui, ses bienfaits, ses prières et ses actes de piété lui seront refusés pendant 40 jours.
Une des conséquences de la consommation de l’alcool (tout comme de la viande non halal) est que chaque prière, doua, dhikr, jeune ne sera accepté que après un délai de 40 jours après la dernière consommation. Ca laisse à réfléchir…

10- Celui qui boit de l’alcool se verra se jeter dans un grand danger. Par ce que s’il meurt dans cet état, il y a une crainte qu’il parte en tant qu’incroyant.
Il y a une raison simple en cela. Il est extrêmement facile aujourd’hui pour n’importe quel musulman de tomber dans le koufr et notre prophète (saw) nous avait averti à propos de ce risque en disant que celui qui réveillera croyant le matin sera mécréant le soir. Quand on considère ce risque pour un musulman lucide, qu’en est-il alors pour un musulman ivre, hors de contrôle et qui a perdu la notion de ce qu’il dit ?

Tout ceci, ce sont des danger qu’on peut rencontrer dans le monde. Les punitions dans l’autre monde sont nombreuses au point qu’on ne pourra les dénombrer. De cette manière quelqu’un d’intelligent ne doit pas se voir privé des plaisirs éternels de l’autre monde par rapport à quelques plaisirs passagers.

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