vendredi 27 novembre 2015

Francs-maçons et agents anglais déguisés en savants musulmans : Jamal Al-Dîn Al-Afghani le chiite et Mohamed Abduh le maçon

Ne pouvant vaincre l’Islam par la guerre, les Francs-maçons qui avaient déjà pris totalement le contrôle des pays européens (donc la Grande Bretagne et la France) vers la fin du 19ème siècle ont rapidement compris que la seule solution était de détruire les fondements même de l’Islam de l’intérieur. Il y a beaucoup d’exemples en cela dont particulièrement celui de Mustafa Kemal Atatürk, le dictateur crypto-juif et dönmeh sabbatéen qui de ses mains a détruit le Sultanat Ottoman et le Califat tout agissant contre l’Islam tel l’ennemi juré qu’il était.

Parmi ces sombres manœuvres, il y a eu aussi la tentative de réformer l’Islam par le biais de pseudos savants qui étaient en réalité des agents anglais. Jamal Al-Dîn Al-Afghani et Mohamed Abduh font parti de ces nombreux virus de l’Islam qui ont réussi a se donner l’image de savant de l’Islam et ainsi à influencer de nombreux pays et peuples sur leurs relations avec la religion musulmane. Nous verrons ici que leurs histoires officielles qui peuvent paraître sur leurs pages Wikipedia sont bien loin de la réalité et que systématiquement ces personnages ont eu des comportements douteux qui sont bien éloignés de ceux que doivent avoir de vrais savants de la Sunna. 

  • Jamal Al-Dîn Al-Afghani le chiite


Jamal Al-Dîn Al-Afghani est connu pour être un grand panislamiste et un grand savant sunnite de son temps. Ceux qui le connaissent mal vouent en lui un grand respect et considèrent beaucoup ses œuvres littéraires. Or il s’avère que Al-Afghani est avant tout un chiite déguisé et Franc-Maçon qui a œuvré pour le soulèvement de tous les nationalismes tout en les montant les uns contre les autres.

Jamal Al-Dîn Al-Afghani est né à Assadâbâd en Iran en 1839. Il a reçu des cours de langue et de philosophie dans des madrasas d’Iran à Qazvin et Téhéran quand il était enfant et en Irak dans les villes de Karbala et Nadjaf. Lors de ses études en Iran, on sait même qu’il a été sous l’aile du savant chiite Murtada al-Ansari. Cependant il s’est fait connaître comme un afghan sunnite. Cette double identité lui vient la notion de taqiya qui est incluse chez les chiites. Selon le chiisme, un chiite qui se retrouve parmi un peuple qui n’est pas de sa religion peut se montrer et se comporter ceux de ce peuple, ou bien alors il peut même se montrer sunnite auprès des Sunnites. Jamal Al-Dîn Al-Afghani a étudié des sciences islamiques et des sciences classiques en Inde après 4 années d’études en Irak. Puis il est allé en Egypte et s’est lancé dans la politique.

Quand il fut expulsé d’Afghanistan en 1868, il s’est aventuré dans des villes comme Paris, Londres ou alors en Russie. Ce n’est qu’après 1960 qu’on a compris qu’il était un chiite d’Iran. Il a soutenu le mouvement wahhabite contre les ottomans tel l’ennemi des Ahl As-Sunna qu’il était. Les anglais ont voulu l’envoyer au Soudan pour qu’il se présente comme le Mahdi. Du Tsar russe jusqu’au Sultan Ottoman, il s’est approché de tous les chefs d’états pour ses intérêts et ceux des anglais qui rappelons le, ont été les plus grands soutiens de la rébellion arabe (wahhabite) contre les ottomans lors de la première guerre mondiale.

Il vint à Istanbul en 1870. Al-Afghani qui s’était d’abord entretenu avec les Jeunes Turcs (dont Atatürk en faisait partie) lors de son arrivée, a fait un discours au Darü’l Fünûn. Ses paroles sur les prophètes lui valurent d’être expulsé d’Istanbul. De même, le Cheikh al-Islam de l’époque l’a fait takfir (déchéance).

Après s’être renseigné sur les activités et la force des différentes loges maçonniques en Egypte et ailleurs, il a intégré une loge maçonnique écossaise afin d’arriver à ses fins personnelles. Al-Afghani fut finalement rejeté de cette loge après avoir tenté de la lancer dans la politique. Il a alors ensuite fondé une loge liée au Grand Orient De France. Quand l’Egypte eu connaissance de ses activités, il fut alors expulsé une nouvelle fois. Il est possible de voir ces fait dans le livre « El-Üstazu’l İmam » de Reşid Rıza et « el Mağribî’nin Cemaleddin » de Abdülkadir.

Ne pouvant en rester là, Jamal Al-Dîn Al-Afghani a écrit un courrier à une loge maçonnique à l’âge de 37 ans dans le but de demander son intégration. Voici la réponse à sa requête :
« Loge de l’Eastern Star »
N° :1355
Le Caire, Egypte : 7 1878/5878
 
A l’attention du vénérable frère Jamal Al-Dîn,
Que votre personne prenne connaissance que lors de la 38ème séance du mois dernier, vous avez été élu à la majorité comme maître de la religion pour cette année. Nous vous en félicitons.
Notre frère est invité à la loge avec la demande du vénérable maître le vendredi prochain de ce mois (…) pour que vous soit délivré le sceptre.
Par la suite le soir du jeudi 10 de ce mois à six heures française sera effectué l’initiation du vénérable maître de la loge de la Concorde. Votre présence est souhaitée pour votre participation aux activités en rapport ces jours-ci. A chaque fois vos habits devront être noirs et votre col et vos gants devront être blancs.
Al-Afghani s’est impliqué dans différents mouvements politiques et formations en Egypte, Inde, Empire Ottoman et beaucoup de pays européens et il a prix contact avec bon nombre de personnalités politiques et puis il les a influencé. Al-Afghani est reconnu à tord comme l’idéologue et le fondateur du panislamisme. Lors de sa première apparition sur la scène politique afghane, Al-Afghani qui s’est fait connaître comme un Sayyid d’Istanbul s’est immiscé dans les querelles entre les leaders afghans pour ensuite s’enfuir vers l’Inde, l’Egypte et Istanbul quand la partie qu’il avait soutenue avait perdue. Quand il fut expulsé d’Istanbul, il retourna en Egypte. Il organisa avec son disciple Mohamed Abduh un attentat contre le Khédive d'Egypte Ismail Pacha quand celui-ci refusa de renoncer à son poste. Echappant à cet attentat mais néanmoins blessé, le Pacha abandonna son poste de Khédive et c’est Tawfiq Pacha, membre de la même loge maçonnique à laquelle est liée Al-Afghani, qui devint le nouveau Khédive. Le nouveau Khédive, malgré avoir supporté un moment contre les pressions d’Al-Afghani décida de l’exiler d’Egypte. Alors qu’il résida une période en Inde, il parti ensuite à Londres puis à Paris. C’est à ce moment qu’Al-Afghani, rejoint par son disciple Abduh, commença à publier un magazine dénommé « al Urwa-al Wuthka ».

Fevzi bin Abdüllatif Gazal commente les contradictions de ce magazine de cette manière :
… Al-Afghani a appelé à ce que les justes de regroupent en Egypte. Par ce qu’il a vu que le peuple éprouvait un besoin en cela et qu’il faisait des doléances allant dans ce sens. Quand il regardait autour de lui il observait le mélange des musulmans, des chrétiens et des juifs. De cette manière il a commencé à appelé au nationalisme égyptien avec son slogan « l’Egypte est aux égyptiens ». Son appel à l’unicité de l’Islam avait débuté en Europe. A ce moment il publiait le journal « al Urwa-al Wuthka » lié à une organisation secrète comme celles des francs-maçons. On peut dire de cette manière que Jamal Al-Dîn, en suivant strictement son chemin qu’il avait tracé, parlait en fonction du contexte. Il y a une posture pour chaque pouvoir. De quelque manière que ce soit, Jamal Al-Dîn passait par une étape où il vacillait entre deux appels. Il a finalement trouvé de la stabilité dans le second. Par ce qu’à cette époque il voyait le début d’une augmentation de luttes dans les pays islamiques entre leurs efforts pour maintenir leurs propres nationalismes contre les autres nationalismes. (1)
Le Sultan Abdülhamid Han 2 qui a lui aussi connu Al-Afghani en son temps parle à son sujet de cette façon :
Le fait que le Califat ait toujours été entre mes mains a rendu inquiet les anglais. Il m’est parvenu un plan qui a été préparé au ministère des affaires étrangères par une risible association entre un anglais dénommé Blund et Jamal Al-Dîn Al-Afghani. Je connais de près Jamal Al-Dîn Al-Afghani. Il se trouvait en Egypte. C’était un homme dangereux. Il m’avait un jour proposé de provoquer un soulèvement des musulmans du Moyen-Orient en revendiquant être le Mahdi, je savais qu’il n’en était pas capable. Par ailleurs il est un homme des anglais et il est très probable que les anglais aient préparé cet homme pour me tester. J’ai tout de suite refusé. Cette fois il a coopéré avec Blund. (2)
D’une étrange façon, Jamal Al-Dîn Al-Afghani a toujours été considéré avec respect autant par les nationalistes turcs et arabes. Il avait réussi à faire le saltimbanque entre les deux parties pour ensuite monter les uns contre les autres. Une question se pose alors : ceux qui ont alimenté le nationalisme arabe sur les terres arabes tout en les provoquant pour un soulèvement contre les ottomans ont en parallèle insufflé chez les ottomans le tribalisme turc tout en proférant des choses contre les arabes. Pourquoi ?

Outre son double jeu dans le domaine d’incitation au nationalisme chez les peuples du Moyen-Orient, Al-Afghani a joué aussi d’un autre jeu encore plus dangereux avec l’Islam dont il se dit être représentant. Jamal Al-Dîn Al-Afghani, dans une discussion engagée avec Ernest Renan dit les choses suivantes dans son courrier :
Même si il est vrai que l’Islam constitue un obstacle dans la perfection de la science, est-il possible de dire que cet obstacle ne pourra pas être levé un jour ? Dans quelle direction se sépare l’Islam des autres religions sur ce point ? Toutes les religions sont strictes selon leurs structures et leurs styles. Grâce à l’inspiration et à la doctrine du christianisme, une communauté indépendante et libre avance sur le chemin du progrès et de la science. Alors que la communauté de l’Islam ne s’est pas libérée de la tutelle religieuse.
De telles déclarations ne peuvent que laisser songeur sur les réelles intentions du personnage vis à vis de l’Islam dont les composantes (le Saint Coran, les Hadiths…) sont immuables et qui font la force du musulman croyant et pratiquant.

Un poème écrit par Al-Afghani démontre aussi son double jeu dans tous les domaines :
Les anglais croient que je suis russe.
Les musulmans que je suis zoroastre.
Les sunnites que je suis chiite.
Et les chiites que je suis ennemi d’Ali.
Des 4 madhabs certains croient que je suis wahhabite,
Certains imams vertueurs que je suis babie,
Les croyants que je suis matérialiste,
Les religieux que je suis un pêcheur vide de la taqwa,
Les savants que je suis un ignare qui ne sait rien,
Les croyants que je suis un pêcheur sans foi.
Aucun athée ne m’appelle à eux.
Ni les musulmans ne m’estiment.
Moi qui a été chassé de la mosquée et éloigné de l’église,
Je ne sais plus à qui faire confiance et avec qui me disputer.
Pour refuser l’un accepter l’autre est obligatoire.
Accepter l’un et les amis de l’autre partie me montrent en ennemi.
Il n’y a pas de solution à la fuite à être encerclé ou se libérer d’un groupe.
Je n’ai pas d’espace fixe pour me disputer de l’autre coté.
Moi les mains liées et les pieds brisés à Kaboul Bala Hisar,
Assis ne sachant pas ce que me prépare le rideau obscur.
Et dans ce traitre de ciel quelle destinée m’est cachée
J’attends pour le voir… (3)
On voit au final que Jamal Al-Dîn Al-Afghani n’a presque jamais eu un comportement normal. Il a toujours vacillé entre deux idéologies, deux religions, deux nationalismes, deux pouvoirs, deux cultures… Un dernier exemple laisse perplexe : le lieu où il s’était installé en Egypte était un quartier juif… 

Ses dernières heures se sont déroulées à Istanbul. Souffrant d’un cancer de la mâchoire, il meurt au courant du mois de Mars de l’année 1897 à Nisantasi dans le pavillon que le Sultan Abdülhamid 2 lui avait alloué dans toute sa bonté.

On sait aussi qu’en 1927, un américain au nom de Charles Crane qui était son ami proche a fait recouvrir la tombe d’Al-Afghani de marbre dans le cimetière de Maçka. Un ami proche au point que les deux personnages avaient en commun leurs habitudes à insuffler ici et là le nationalisme pour tenter de provoquer des soulèvements. En 1931, Crane a même été reçu à la cour d'Ibn Saoud et a conclut un accord sur l'exploitation pétrolière du pays. Al-Afghani sera finalement emmené en 1944 en Afghanistan dans la ville de Kaboul en vertu de sa fausse étiquette de sunnite afghan.

  • Mohamed Abduh le Franc-Maçon qui a introduit la maçonnerie à Al-Azhar


Mohamed Abduh, qui est le disciple de Jamal Al-Dîn Al-Afghani, est connu pour être lui un grand savant de l’Université d’Al-Azhar du Caire. Il est surtout celui qui, par le biais de son mentor Al-Afghani, a introduit la maçonnerie au sein de la prestigieuse Université Al-Azhar du Caire en Egypte. Par cette perversion, cette université fut transformée en une extension islamo-maçonnique de la secte des Francs-Maçons dont on connaît l’attitude agressive et pernicieuse contre l’Islam. Le plus inquiétant est que beaucoup de « savants » populaires qui viennent de cette université aujourd’hui gagnent de l’audience auprès des musulmans comme par exemple Tariq Ramadan ou alors l’autoproclamé Cheikh Imran Hosein. Or, il est indéniable après le passif de cette Université que l’enseignement qui y est apportée ne peut qu’être pervertie et contraire aux fondements de l’Islam de la Sunna.

Al-Azhar
Mohamed Abduh est né en 1849 en Egypte. Après être passé par Tanta, il a quitté la madrasa en retournant dans son village et s’est lancé dans l’agriculture. En 1866 il est allé au Caire et est entré dans l’université d’Al Azhar. Il est mort en Alexandrie en 1905.

Il est le plus connu des étudiants de Jamal Al-Dîn Al-Afghani. Il s’est inspiré des orientalistes occidentaux pour la mise en place de ses idées. Ses écrits ont commencé à être publiées dans le journal Al-Ahram en Egypte. Ce journal mettait en avant le nationalisme arabe et publiait fréquemment contre les Ottomans. Il entra en prison en 1881 quand il a soutenu la révolte Urabi, puis il a été expulsé d’Egypte en 1882. Il est ensuite allé à Beyrouth, cependant les savants du Ahl As-Sounna ne lui ont pas donné l’occasion de propager ses idées. Sur invitation de Jamal Al-Dîn Al-Afghani, Abduh est allé à Paris le rejoindre et avec son professeur ils ont sorti le journal « Al ‘Urwa al Wuthqa ». En 1885 il est retourné à Beyrouth et il a écrit son livre « Risālat at-Tawhīd ». Il est ensuite retourné en Egypte une fois pardonné. Il a d’abord été nommé juge dans un tribunal national de première instance en connaissance de cause de ses idées dangereuses. Cependant avec le soutien des anglais, il a pu entrer parmi le comité d’administration de l’université d’Al-Azhar. Par la suite quand son influence grandissait au sein de l’université, il a abaissé le niveau de l’enseignement en modifiant largement les cours dans la section universitaire.

Mohamed Abduh a préféré faire partie des francs-maçons tout comme son professeur Jamal Al-Dîn Al-Afghani, et a par la même occasion établi en Egypte une loge maçonnique indépendante. Le grand maître de la loge maçonnique de Beyrouth a dit les choses suivantes à son sujet :
Le grand maître de loge maçonnique d’Egypte Imam Abduh, après Jamal Al-Dîn Al-Afghani, a rendu de grands services en propageant l’esprit maçonnique.
De même, le gouverneur de la colonisation de la Grande Bretagne de l’époque appelé « Lord Cromer » a aussi pris la parole le concernant :
Sans aucun doute l’avenir du mouvement pour la réforme islamique puise ses espoirs dans la voie tracée par le Cheikh Mohamed Abduh. Et ceux qui empruntent ce chemin sont dignes de recevoir toutes sortes d’aides et de soutiens de la part de l’Europe. (4)
Cela prouve comment Abduh a été un élément clef de la maçonnerie dans les efforts de perversion de l’Islam dans le monde. Par ailleurs, quand Jorji Zaydan dit que « il ne s’est pas lié aux écrits de ses prédécesseurs, il n’a pas considéré les règles qu’ils ont mis en place », il démontre parfaitement que le but d’Abduh n’était pas de rendre service à l’Islam en protégeant ses fondements mais plutôt d’y nuire puisque il n’a jamais considéré les enseignements de grands savants d’autrefois qui eux avaient une foi inébranlable. 

De même, le livre « Tafsir juz'Amma » qu’a écrit Mohamed Abduh a été interdit par l’Empire Ottoman. En 1872 quand il était venu à Istanbul, son séjour ne dura que 3 jours puisqu’il fut rapidement expulsé du pays. Par la suite lorsqu’il fut à nouveau de passage à Istanbul, le Sultan Abdulhamid Han lui a dit les choses suivantes :
Chez nous les muftis sont nommés par le Calife. Vous prétendez être le mufti d’Egypte. Nous ne vous avons pas nommé mufti. Qui vous a donc nommé mufti ? La Grande Bretagne ?
La Grande Bretagne (donc les Francs-Maçons), avaient totalement pris le contrôle d’Al-Azhar à travers Abduh et ceux qui l’ont suivi, si bien que la perversion a duré longtemps et dure toujours. Tahsin Hodja qui a été un des disciples de Mohamed Abduh en 1890 a rencontré Süleyman Hilmi Tunahan (ks) en Turquie alors qu’il faisait de l’aumônerie à Cumra dans les environs de Konya. Une partie de leur discussion fut ainsi :
Süleyman Efendi (ks) : « Où avez-vous étudié hodja ? »
Tahsin Hodja : « J’ai étudié à Jāmi'al-Azhar monsieur. »
Süleyman Efendi (ks) : « Qui était votre professeur ? »
Tahsin Hodja : « Mohamed Abduh monsieur. »
Süleyman Efendi (ks) : « Savez-vous quel est le crédo de votre professeur hodja ? »
Tahsin Hodja : « Il était maçon malheureusement monsieur. »
Süleyman Efendi (ks) : « Maintenant quel est le pourcentage de maçons parmi les autres professeurs ? »
Tahsin Hodja : « 90 pour 100 monsieur. » (5)
Comment considérer maintenant les supposés savants qui sortent de cette université et qui se proclament Cheikh comme Imran Hossein ? N’est-il pas étrange que Imran Hosein fasse aujourd’hui de la propagande anti-ottomane dans ses conférences comme l’avait fait Abduh ou Al-Afghani dans le passé ? 

Un autre point essentiel à la compréhension du personnage de Mohamed Abduh est qu’il a rencontré Abdu’l-Bahá, fils de Bahāʾ-Allāh fondateur de la religion (secte) du bahaïsme. Selon Mohammed Rachid Rida disciple d’Abduh, il aurait été grandement influencé par Abdu’l-Bahá. De fait, il est possible de voir l’influence du bahaïsme dans le livre « Risālat at-Tawhīd » écrit par Abduh. Comment alors être un savant dans le monde islamique quand on est infidèle à la religion qu’on est sensée représenter ?

Mohamed Abduh aussi profité de sa renommée pour exacerber le nationalisme arabe et le ressentiment envers les turcs chez les égyptiens. Il a écrit une lettre à Glodstanca : « qu’il soit un savant, ou un ignorant, ou un militaire, ou un civil, tous les égyptiens haïssent les turcs et voient les infâmes souvenirs des ottomans comme des abominations ». Ce qui laisse le plus perplexe c’est le fait que son professeur Jamal Al-Dîn Al-Afghani a de son coté introduit le nationalisme turc chez les ottomans et un ressentiment envers les arabes tout en soufflant le nationalisme arabe. On voit ici nettement que les deux personnages ont, sous des aires de savants arabes, œuvré de façon à provoquer ici et là des agitations en vue de mettre à mal l’Empire Ottoman et le Califat qui régissait les musulmans du monde sous un même toit.

Mohamed Abduh entrepris aussi de réformer l’Islam en autorisant par exemple les images et les statues, ce qui va à l’encontre des Hadtihs et des Versets du Saint Coran qui sont explicites à ce sujet. Mohamed Abduh a même renié les principes qui ne sont pas compréhensibles pas la science seule comme l’existence des anges, du diable, des djins et autres. Pourtant Allah’ou Taala est explicite dans ce 34ème Verset de la 2nde Sourate Al-Baqarah :
Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles.
Mais aussi dans le 130ème Verset de la 6ème Sourate Al-Anam :
Ô communauté des djinns et des humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous, qui vous ont raconté Mes signes et averti de la rencontre de ce jour? Ils diront : "Nous témoignons contre nous-mêmes." La vie présente les a trompés; et ils ont témoigné contre eux-mêmes qu'en (vérité) ils étaient mécréants.
Par ailleurs, il explique le miracle de la division en deux de la Mer Rouge par le prophète Musa (Moïse) a.s. comme un principe classique de retrait des eaux due à la marée. « Qu’un fait se retrouve dans le Coran n’est pas une preuve d’authenticité ». Par ces paroles, il remet directement en doute la véracité du Saint Coran. De même, il explique les « pierres d’argiles » de la Sourate Al-Fil comme étant en fait une contamination par des microbes.

Le Cheikh al-Islam Mustafa Sabri Efendi a même dit qu’au delà du fait qu’il a fait sortir les musulmans d’Al-Azhar de la religion, Mohamed Abduh n’a jamais contribué à ce que des non musulmans embrassent l’Islam et que par le biais de son cheikh Jamal Al-Dîn Al-Afghani, Abduh a réussi à introduire la maçonnerie dans l’Université d’Al-Azhar. 

Malheureusement, grâce à Mohamed Abduh et ceux qui l’ont suivi, les occidentaux ont connu l’Islam à travers des ignorants qui ont eux même étudié sur des bases totalement opposées à l’idéologie de l’Islam et du Saint Coran. Nul doute qu’ils en paieront le prix dans l’au-delà. 

Ainsi donc on voit que Al-Afghani et Abduh n’ont jamais été les serviteurs de l’Islam, mais qu’au contraire ils ont tout œuvré pour détruire la sunna et transformer l’Islam en une religion édulcorée comme l’est le christianisme aujourd’hui. En adoptant la maçonnerie, ils ont vendu leurs âmes au diable et on été ses serviteurs. Ils ont fait beaucoup de mal à l’Islam et ils ont emporté avec eux bons nombres de croyants qui ont sombré dans la perdition. Leurs méfaits continuent encore aujourd’hui et il convient de faire attention à ceux qui se présentent comme de supposés savants et qui, si on regarde bien leurs passifs, ont eu le même comportement qu’Al-Afghani et Abduh.

(1) Prof. Dr. Alaaddin Yalçınkaya, « Sömürgecilik Panislamizm Işığında Türkistan »
(2) İsmet Bozdağ, « Sultan Abdülhamid’in Hatıra Defteri »
(3) « Ehl-i Sünneti Müdafaa », 4ème édition, Octobre 2011, page 54
(4) M. Muhammed Hüseyin, « Modernizmin İslam Dünyasına Girişi »
(5) « Ehl-i Sünnet’i Müdafaa ve Bidatleri Tenkid », Heyet, page 210, aux parutions Bedir

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